Mardi 8 février – C’est un beau vélo bleu
L’affluence est telle aux Aubuis qu’il faut, d’entrée, se séparer. Dame ! Dix-huit, bientôt dix-neuf…On laisse partir devant non pas les plus rapides, mais les profils les plus aérodynamiques, petits gabarits ou grands minces élancés : Alain, Denis, Jacki, Jean-François, Jean-Luc, Régis. Thierry les retrouve très vite, du côté de ses terres de Veigné.
Pour ce groupe-là, sortie sans histoire mais non sans anecdotes.
Sur Esvres, raconte Thierry, un jardinier imprudent a dû perdre une partie de son chargement. L’obstacle, un arbre, est de taille. Qu’à cela ne tienne ! Les cantonniers de SAS sont toujours prêts à intervenir. Remarquez (photo) le travail en toute sécurité. En effet, un signaleur est présent en amont et un autre en aval du chantier.
Sinon, petite crevaison de Jean-Luc à 12 kilomètres de l’arrivée. Elle n’a pas nécessité de démontage. Un double gonflage à 6 kilomètres d’intervalle a permis de rentrer sans souci.
Courçay, la pause et l'attaque
Un peu plus loin, un groupe de douze, avec importante participation féminine (petits gabarits ou grandes et minces). Quelques hommes assument leur profil anti-aérodynamique. Quand ils roulent devant, ils offrent contre le vent un abri apprécié. Il y a aussi des grands minces…
Des noms, donc : Agnès, Catherine C., Christine, Marie-Christine, Marie-Françoise, Nelly, Viviane, Joseph, Michel R., Philippe(s) D et L. et François.
Après Veigné et Esvres, séparation en deux étages : Christine, Marie-Françoise et Nelly optent pour la version courte du parcours et prennent la direction de Cormery. Elles auront la chance, l’honneur et l’avantage d’être rejointes et dépassées par le premier groupe.
Plus loin derrière, un petit peloton de neuf prend son temps, goûte une halte à Courçay qui provoque une baisse sévère de la moyenne, et dit son plaisir de cette sortie sous le soleil, comme printanière, dans un groupe tranquille où tout le monde roule ensemble. Les conversations y roulent aussi, bon train.
Cet eden ne connaîtra qu’une parenthèse, un peu après Courçay, quand Agnès assure un relais devant, pour tester son nouveau vélo, beau choix pour lequel on ne saurait lui jeter la pierre, dont la couleur nous transporte au bord des eaux d’un lagon. Donc, Agnès appuie et emmène son monde à près de 30 km/h pendant un ou deux kilomètres. C’est fait avec une belle prestance, mais notre cheftaine de route ralentit (par sagesse ? par obligation ?) dans la bosse qui précède l’entrée dans Cormery. Derrière, quelques-uns se prennent à chantonner, sur l’air que Maxime Leforestier a définitivement inscrit dans nos têtes : « C’est un beau vélo bleu / Accroché à la colline… »
Accroché ? Pas tant que ça ! Et beau vélo, c’est certain !
Les compteurs affichent à l’arrivée 54 ou 55 km, et 45 environ pour le trio du petit parcours.
Agnès et son vélo bleu conduisent le deuxième groupe. Devant, Alain règle l'allure. Jusqu'à la pause des cantonniers de SAS, à Esvres.
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